Ca y est le verdict est tombé, encore 4 semaines de confinement. Dans le meilleur des cas.
Et bien vous savez quoi?
Même pas peur. Même PLUS peur.
Car ce problème est déjà réglé. Je m’en suis occupée dès le début des hostilités.
Je me suis débarrassée de mes peurs
Lorsqu’il y a 1 mois la réalité nous a frappé de plein fouet, j’ai fait comme tout le monde, je m’y suis préparée.
Pour anticiper au mieux le #restezchezvous, sur ma to-do list il y avait:
- faire les courses
- passer fermer le bureau et suspendre l’activité
- récupérer ordi + imprimante pour devoirs enfants
- me débarrasser de mes peurs
Et une fois le frigo approvisionné, l’espace de travail des enfants organisé et le mien fermé pour une durée indéterminée, je me suis doublement isolée. Dans une pièce au calme chez moi, je me suis enfermée et j’ai ouvert mon journal.
Puisqu’elles étaient bel et bien là, ces peurs sur fond de méchant virus, j’ai décidé de les affronter une bonne fois pour toutes. Hors de question de les garder chez moi.
Durant près d’une heure, j’ai écrit sans me relire ni m’arrêter. J’ai déversé sur le papier toutes les pensées qui se bousculaient dans ma tête. Mes inquiétudes, mes angoisses, mes incertitudes, mes scénarios catastrophes.
J’ai écouté et retranscrit mes pires cauchemars, sans jamais me censurer ni me freiner. Toutes ces émotions négatives qui faisaient surface, je leur ai laissé la place de s’exprimer. Et tout y est passé: la colère, la peur, l’impatience, l’inquiétude, la honte.
Mais après plusieurs dizaine de pages noircies, j’en avais fait le tour. Je n’avais plus rien à sortir.
Je me sentais juste éreintée comme jamais.
Autant vous le dire, ce travail est épuisant.
J’ai posé mon stylo et pendant quelques minutes, j’ai profité de cette sérénité retrouvée.
Puis j’ai tourné la page.
L’esprit libéré, j’ai aperçu le cadeau qu’on m’offrait: du temps
Car ma réalité était celle-ci: j’étais chez moi, à l’abri avec mon mari et mes enfants et nous étions tous en bonne santé.
Donc au lieu de me focaliser sur toutes les incertitudes liées à cette étrange période, j’ai déplacé mon attention sur les 2 choses dont j’étais sûre à son sujet:
- elle se terminera, à un moment ou à un autre,
- elle nous marquera. A vie.
Alors, depuis, je garde ces certitudes en visu, et tout ce qu’il me reste à faire c’est de m’y préparer.
De quelle manière ai-je envie de me souvenir de cette période?
Que va-t-elle m’apporter?
Comment puis-je rendre l’après confinement plus facile?
Quelles sont les leçons que je vais en tirer?
C’est à toutes ces questions et plus encore que je tente de répondre aujourd’hui dans mes sessions de journalyse.
Car il n’y aura pas de meilleur moment que celui-ci pour apprendre à s’écouter et se connaitre.
J’ai décidé de mettre à profit le temps qui m’est donné pour sortir grandie de cette expérience. En utilisant le meilleur des outils à ma disposition : mon journal.
Grâce à lui, grâce à ce temps que je m’accorde chaque jour, et malgré le fait que ma vie « normale » soit sur pause, je continue d’avancer.
Plus que jamais, il est à la fois mon thérapeute, mon confident, mon coach, mon historien personnel, mon exutoire. Ma meilleure arme anti Covid-19.
Et vous? Comment vivez-vous ce confinement?
Vous aimeriez vous armer d’un journal, vous aussi ?
Il n’est pas toujours évident de se lancer. La page blanche peut vite devenir intimidante!
C’est pourquoi j’ai écrit un guide pour vous aider.
Il fait 21 pages, il est gratuit et j’y explique en détails comment bien commencer, quels sont les outils à considérer ainsi que les erreurs à éviter.
Comment télécharger le guide ?
C’est simple : il suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous, de m’indiquer votre prénom et de me dire à quelle adresse email je vous l’envoie. Vous recevrez ensuite directement un email avec un lien pour télécharger le guide. Vous serez également tenu au courant des nouveaux articles et des nouveautés sur le blog (maximum 3 fois par mois hors évènement).